ATFG - Antony
Amis du Théâtre Firmin Gémier
Actualités théâtrales et culturelles
Hiver 2008-2009
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La Sélection théâtrale de l'ATFG - 1er trimestre 2009.
La Sélection théâtrale et artistique de l'ATFG
1er Trimestre 2009
La Sélection artistique et théâtrale de l'ATFG
1er Trimestre 2009
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Conversations avec ma Mère, d'après le film de Santiago Carlos Ovés, mise en scène de Didier Bezace, avec Didier Bezace et Isabelle Sadoyan. Théâtre Les Gémeaux, Sceaux, du 8 au 18 janvier 2009.
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Minetti, de Thomas Bernhard, mise en scène d'André Engel, avec Michel Piccoli. Théâtre national de la Colline.
- La Puce à l'Oreille, de Georges Feydeau, mise en scène de Paul Golub, du 15 janvier au 7 février au Théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet, Paris, et du 13 au 22 mars au Théâtre La Piscine, Châtenay-Malabry.
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Les Vipères se parfument au jasmin, de et avec Nasser Djemaï, du 20 janvier au 8 février, au Théâtre 71, Malakoff.
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Tous les algériens sont des mécaniciens, de Fellag, avec Fellag et Marianne Epin, du 23 janvier au 15 février, au Théâtre du Rond-Point.
- Le Soulier de Satin, de Paul Claudel, mise en scène d'Olivier Py, avec John Arnold, Jeanne Balibar, Michel Fau, Olivier Py, ... au Théâtre national de l'Odéon.
L'Atelier PASNIC à l'Espace d'Art Contemporain Eugène Beaudouin du 5 février au 1er mars 2009 (vernissage le 4 février à 18h30) : de nombreux grands artistes (James Coignard, Daniel Humair, Ladislas Kijno, Pierre Marie Brisson) ont réalisé leurs plus belles gravures chez le maître imprimeur Pasnic : des gravures qu'on prend pour des tableaux peints !
Sceaux
du 8 au 18 janvier 2009.
adaptation théâtrale
Jordi Galceran
traduction Dyssia Loubatière
espace et mise en scène Didier Bezace,
Laurent Caillon,
Dyssia Loubatière
Avec Didier Bezace
et Isabelle Sadoyan.
Jolie pièce, "à l'ancienne",
mais drôle, émouvante, et
reflétant subtilement la situation de l'Argentine à l'époque (2001)
d'une
crise économique et morale. Le fils Jaime, qui fut un étudiant
contestataire, est devenu un cadre respectueux, jusqu'au jour où la
crise économique le licencie : il a besoin de récupérer, pour le vendre,
l'appartement où vit sa mère, veuve depuis longtemps. Mais celle-ci est
devenue une "vieille dame indigne" de 82 ans. Elle mène une vie libre
et elle sait résister à son fils qui va découvrir que sa propre vie doit
changer. Didier Bezace a adapté et mis en espace un film de Santiago Carlos Ovés qui lui a offert un dialogue très vivant. On redécouvre qu'il est plus facile de dialoguer avec ses parents quand ils sont morts que quand ils sont vivants, et que, des fois, il faut savoir changer de vie. Si tout cela n'est pas complètement original, c'est l'occasion d'un dialogue vivant et savoureux, qui amuse et émeut. La mise en scène, très sobre, met l'accent sur le jeu des acteurs, et il faut dire que Didier Bezace et Isabelle Sadoyan sont tous les deux excellents dans leur rôle. J.-L. L . |  photo © Brigitte Enguérand |
du 5 février au 1er mars 2009
Lien avec l'Atelier Pasnic
Nous remercions l'Atelier Pasnic ( PAScal Gauvard et NIColas du Mesnil du Buisson) et l'Espace d'Art Contemporain Eugène Beaudouin de nous avoir autorisé à reproduire des oeuvres exposées.
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 | L'Atelier de gravure PASNIC fête ses 30 et quelques années d'existence, avec les gravures de 30 et quelques artistes. Ici
présentés : Daniel Humair, Dikran Dadérian (qui y enseigna la technique
du "carborundum"), Ricardo Ramirez, James Coignard (un des pionniers de
cette magnifique technique), Laurent Chaouat-Jung, Michel Haas, Monique
Tello, Pierre-Marie Brisson. |  |
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Châtenay-Malabry
13-22 Mars
Paul Golub
Interprètes
David Ayala
Émeline Bayart
Philippe Berodot
Brigitte Boucher
Sébastien Bravard
Jean-Yves Duparc
Martial Jacques
Marc Jeancourt
Brontis Jodorowsky
Valérie Moinet
Stéphanie Pasquet
Carolina Pecheny Durozier
Rainer Sievert
Stanislas de la Tousche
Scénographie
Denis Tisseraud
| Mettre en scène et jouer Feydeau n'est pas chose aisée. La mécanique satirique du « Maître du vaudeville » exige une troupe d'acteurs prêts à sacrifier leur individualité pour permettre le mouvement d'ensemble qui doit être impeccablement synchronisé. Mais les acteurs doivent aussi avoir une forte personnalité pour donner du poids aux marionnettes qu'ils animent de leur corps et de leur souffle. |  | |
 | Nous connaissons Paul Golub surtout pour ses mises en scène de pièces qui mettent en perspective des situations historiques dramatiques (Un Siècle d'Industrie, Nuits à Bagdad). Il a su insufflé beaucoup d'énergie dans cette pièce de Feydeau qui se moque avec un sens consommé du burlesque de la société bourgeoise qui tient à son pouvoir économique, social et familial, mais qui ne cesse de le risquer à cause de ses passions. C'est le grand acte de « l'Hôtel du Minet Galant » (magnifique changement de décor par les comédiens eux-mêmes) qui montre le savoir faire du metteur en scène et l'engagement physique des comédiens. |  |
| Ceux-ci se roulent par terre, font des crises d'hystérie, se transportent à bout de bras, etc. etc. car il faut tout cela pour survivre à de pseudo-rencontres amoureuses où l'on risque de buter sur la police, sur un patron d'hôtel trop costaud qui confond son esclave-garçon d'étage avec un riche client dont il ne connaît que le neveu ... lequel ne peut pas prononcer les consommes. Il y a aussi un anglais obsédé de rites sado-masochistes, un vieillard malade qui apparaît si la police des moeurs intervient, un médecin masochiste qui se fait fouetter, une femme jalouse prête à céder à un beau séducteur, un mari fidèle prêt à céder à une belle tentatrice. |  | |
| Et il faudra aussi prendre garde à un « latino » qui se shoote à la coke avant de chercher à « touyer » ceux qui regardent sa femme. Oui, il y a tout cela, et bien d'autres choses encore ! |